moteur à ergols liquides de la fusée Ariane
Les premiers essais d'utilisation de l'hydrogène dans des turbines aéronautiques ont déjà plus d'un demi-siècle puisque c'est en 1955 que le Lewis Propulsion Laboratory (USA) lança ses premiers modèles de turboréacteurs, au sol puis en vol dès 1958. Même si ces travaux furent couronnés de succès, ils ne furent pas opérationnels: les autorités militaires trouvaient le budget nécessaire trop élevé.
Cependant, vers 1960, le centre de recherches Lewis_ devenu un centre NASA_ étudia le concept d'un moteur-fusée à hydrogène. Son essor rapide est dû à la ruée vers la Lune et la compétition avec l'URSS, qui se servait du gaz naturel dont le pays dispose en abondance. Ce moteur est un élément précurseur de l'ère de l'hydrogène énergie.
Il existe deux types de moteurs dans une fusée: les moteurs-fusée à ergols liquides et solides. Le moteur à ergols liquides transforme l'énergie dégagée par la réaction chimique entre deux ergols: le combustible (oxygène de l'atmosphère), et le carburant (hydrogène liquide) en force qui propulse la fusée. Ces deux corps sont injectés sous forte pression dans la chambre de combustion. Leur combustion très vive produit une grande quantité de gaz à haute température. Accélérés par leur passage au travers de la tuyère, leur éjection à grande vitesse produit la poussée.
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